23 août 2025

Sur le terrain au Kenya : une coopération France–Afrique qui sauve des vies

Sur le terrain au Kenya : une coopération France–Afrique qui sauve des vies

Quelques semaines après le colloque que j’ai organisé au Sénat sur le rôle des diasporas africaines dans la coopération entre la France et l’Afrique, j’ai eu l’honneur de me rendre au Kenya dans le cadre d’une mission parlementaire organisée par Unitaid, Action Santé Mondiale et Global Health Advocates.

Grâce à l’action conjointe des autorités locales, des organisations non gouvernementales et des acteurs internationaux tels qu’Unitaid, nous avons pu constater des avancées majeures vers un accès plus équitable et abordable aux soins pour toutes et tous.

Cette mission sur le terrain a été particulièrement enrichissante :

  • Rencontres avec nos homologues kényans : des échanges francs et constructifs sur les grands défis sanitaires du pays ;

  • Immersion dans le comté de Makueni : à la rencontre des communautés locales, pour mesurer les progrès accomplis en matière de santé maternelle — notamment dans la lutte contre l’hémorragie post-partum — mais aussi pour identifier les besoins encore importants ;

  • Visite d’hôpitaux et de centres de santé, comme celui de Mbagathi, où le soutien d’Unitaid en oxygène médical permet de sauver la vie de nombreux nouveau-nés ;

  • Dialogue avec la société civile, rappel essentiel que derrière chaque programme, ce sont des vies préservées et des destins transformés.

Ces journées ont renforcé une conviction profonde : les relations entre la France et l’Afrique ne se construisent pas uniquement par les discours, mais par l’action, la coopération concrète et la confiance mutuelle.

Elles reposent sur trois piliers indissociables :

  1. Les communautés locales, véritables actrices du changement ;

  2. Les autorités nationales et locales, garantes de la continuité et de la pérennité des politiques publiques ;

  3. Les partenaires internationaux et les ONG, dont l’expertise et l’engagement sauvent des vies au quotidien.

Le colloque au Sénat et cette mission au Kenya ne constituent pas une fin en soi, mais bien le point de départ d’une dynamique à poursuivre. Je souhaite continuer à renforcer nos partenariats, à soutenir durablement les systèmes de santé et à faire de la solidarité internationale une réalité concrète et partagée.

L’aide au développement n’est ni une option ni un supplément d’âme : elle est une exigence collective. Car face aux défis mondiaux, qu’il s’agisse du climat, des pandémies ou des inégalités, il n’existe ni frontières ni barrières.



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