Délégation parlementaire en Algérie pour les commémorations du 8 mai 1945

En mai dernier, j’ai eu l’honneur de faire partie de la délégation de parlementaires français reçue en Algérie à l’occasion des commémorations des massacres du 8 mai 1945. Ces événements tragiques, trop souvent niés ou minimisés, restent une blessure ouverte dans l’histoire commune de la France et de l’Algérie.

Dans un contexte marqué par des tensions persistantes entre nos deux pays, ma participation à ces commémorations revêtait une dimension à la fois politique et humaine. Je reste convaincu que la vérité historique, la reconnaissance des souffrances passées et le respect mutuel sont les fondements indispensables pour établir un dialogue sincère, sans calcul ni instrumentalisation.

La diplomatie parlementaire a un rôle clé à jouer dans cette démarche. Sans se substituer aux gouvernements, elle permet d’ouvrir des espaces de dialogue, de renouer des liens là où ils se sont distendus, et de porter une vision de relation apaisée, exigeante et ancrée dans la justice et la mémoire.